Description
pastel sur papier de Max Liebermann (1847-1935, DE), "Rohrflechter" (les vanniers). Signé b. d.
Etiquette d'exposition collée au dos sur la protection, indiquant le numéro "12", le nom du peintre et le titre.
H. 30.8x40.5 cm
Références
Provenance: M. Lévy, Paris. Dans la famille depuis 1966.
Documentation:
Le tableau met en scène le sujet des vanniers qui intéressa l'artiste à partir de 1870-1872. Cependant, le style particulier de cette œuvre laisse à penser qu'il s'agit d'une réalisation plus tardive, vers 1890 et avant 1900, date à partir de laquelle l'artiste se consacra à d'autres représentations. Des œuvres de motif et de composition similaires sont à ce jour connues. Le tableau " Die Korbflechter" (Korbmacher in der Werkstatt") n'a pas été retrouvé et est repertorié dans le registre Art Loss sous la référence ID 448971. Une œuvre de même titre est présente dans les collections de la Staatliche Kunsthalle de Karlsruhe.
Max Liebermann est né à Berlin en 1847. Son père l'inscrit en philosophie à l'université de Berlin. A la place, il préfère fréquenter les cours de peinture de Karl Steffeck. L'année suivante, il s'inscrit à Weimar aux cours de dessin de Thumann et suit les leçons Pauwels. Il découvre Millet et s'enthousiasme de ses représentations de travailleurs de la terre. En 1873, il réalise "Les plumeuses d'oies", ce qui provoqua une onde de choc tant on trouvait inapproprié de montrer un sujet si banal de manière si réaliste. Le tableau séduit un collectionneur ce qui lança la carrière du peintre qui réalisa par la suite "La fabrique de conserves". Ce tableau sera présenté à l'Exposition de 1873 à Anvers. Il connaît un certain succès à Paris et en Belgique, c'est alors que le peintre décide de se fixer pour de bon dans la capitale française. Il découvre Barbizon en 1874 et le contact avec Daubigny, Corot et Millet l''inspira fortement. Au Salon de 1876, il présente "Travailleurs dans un champ de navets". En 1881, il reçoit une médaille grâce à son tableau "L'asile de vieillards d'Amsterdam". Il quitte Munich, part à Berlin en 1884. Après 1890, il se voue avec brio aux portraits de travailleurs. Max Liebermann, à la fin du XIXe ouvre l'Allemagne à l'influence des grands courants de la peinture étrangère, du naturalisme de Courbet, de Constantin Meunier, de Millet, jusqu'à l'impressionnisme de Manet et Degas. Source: Benezit.